Voyance & esotérisme

Des créatures étranges échouées sur des plages américaines

Trois plages, trois créatures bizarres. Monstres marins, manipulations génétiques ou simples cadavres en décomposition, les États-Unis accueillent régulièrement sur leurs plages des créatures qui défient l’imaginaire. Le week-end dernier les promeneurs de Caroline du Sud se sont retrouvés nez-à-nez avec une sorte de monstre marin échoué sur la plage de Folly Beach. La carcasse de l’animal avait de quoi faire peur : une taille gigantesque (près de 4 mètres de long), des écailles dignes d’une terrasse en béton armé et une peau cuirassée à teinte jaune.

Bref, plutôt des caractéristiques sorties tout droit de l’imaginaire d’un auteur de science-fiction. Pourtant, la bête était bien là, en chair et en os, échouée sous le soleil de Caroline du Sud. Les habitants ont d’abord cru à un monstre marin encore inconnu de la communauté scientifique. Mais un vétérinaire local a rendu un tout autre verdict : il s’agissait d’un esturgeon de l’Atlantique, une espèce particulièrement imposante qui peut atteindre 4 mètres 50 et peser plus de 350 kilos.

Malgré ses dimensions hors normes, l’esturgeon de l’Atlantique a plus à craindre de l’homme que l’inverse. Réputé pour son caviar, il est traqué sans quotas de pêche, tout en étant pourtant inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition.

Le Chupacabra de San Diego
Autre créature, autre plage. De l’autre côté des États-Unis, dans la station balnéaire de San Diego, une curieuse bête gisait inerte au début du mois de février. L’animal en question avait des crocs à faire pâlir le plus féroce des loups, une peau brûlée par le soleil et une crête punk au milieu de la tête en guise de pelage. On aurait presque pu croire au trucage sur les photos transmises sur le Web par un snowboarder en vacances.

Celles-ci ont été authentifiées et les internautes ont pu avancer toutes sortes de spéculations sur l’identité de l’animal : un raton-laveur, un chien, un canular, soit plusieurs hypothèses crédibles. Mais de là à avancer être en présence du mythique chupacabra ou du fuit d’une expérience scientifico-gouvernementale… Seuls les scientifiques, avec toute la sagesse de raisonnement empirique qu’on leur connaît, pouvaient mettre un terme au débat. Ils ont tranché en assurant que le cadavre en question était celui d’un opossum de Virginie.

Le Montre de Montauk
Mais l’échouage de créature le plus célèbre reste celui du Monstre de Montauk, du nom du village où il fut découvert. La trouvaille remonte à juillet 2008. Plusieurs témoins affirment avoir vu cette créature pleine de mystères. Comment peut-elle être réelle avec son bec de dinosaure, ses pattes courtes et son corps dodu sans pelage ?

Là encore, la spéculation fut intense. Avait-t-on affaire à un fake ? L’imposture pouvait se justifier par l’absence de corps à disposition. Autre éventualité, le Monstre de Montauk appartenait-il au Centre officiel de tests sur les animaux installé à proximité, le Plum Island Animal Disease Center ?

Mais l’hypothèse communément admise aujourd’hui reste celle d’un corps en forte décomposition. Un chien, un porc, un raton-laveur ou même une tortue sans carapace. L’eau, le sel et le soleil auraient gonflé son corps, attaqué son pelage et décomposé l’ensemble de la carcasse.

C’est une forte possibilité, bien que de nombreux éclaircissement scientifiques viennent contredire chacune de ces pistes. Alors, fake ou pas ? Aujourd’hui encore, le mystère reste entier. L’animal fait partie de la légende et c’est peut-être tant mieux. La Nature nous réservera toujours des surprises.



08/08/2012
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